Top 14 – Toulon / Mignoni : « Si on veut faire peur, il faut être un cran au-dessus »
Publié le 22 juin 2025 à 10H00 - mis à jour le 22 juin 2025 à 11H31Après l’élimination de son club de Toulon en demi-finales du Top 14, Pierre Mignoni, manager du RCT, était forcément très déçu.

La saison 2024-2025 de Top 14 est officiellement terminée pour Toulon. Ce samedi soir, au Groupama Stadium de Décines près de Lyon, le RCT s’est incliné, dans le cadre des demi-finales du championnat de France de rugby, contre l’Union Bordeaux-Bègles (39-24). A l’issue de cette rencontre, Pierre Mignoni, le manager de Toulon, a notamment parlé d' »un match pas abouti » contre l’UBB, qui a remporté, il y a moins d’un mois, la Champions Cup et qui cherchera donc le doublé, la semaine prochaine, contre Toulouse, en finale. Devant la presse et dans des propos rapportés par l’AFP, le technicien a notamment ajouté : « Il nous en manque encore, à l’image du quart de Coupe d’Europe (perdu contre Toulouse en avril), du match d’aujourd’hui, si on veut faire peur, il faut être un cran au-dessus. Cette équipe a progressé mais elle n’est pas encore au niveau où on veut être. Est-ce qu’on est sur le bon chemin ? Oui. »
Mignoni : « J’attendais un peu plus de notre part »
Après une entame de rencontre plutôt intéressante, les Toulonnais ont ensuite été dépassés par la maîtrise affichée par leurs adversaires du soir et ont donc cédé. Mignoni a ensuite poursuivi : « C’est dommage parce qu’on ‘break’ (franchit) 3, 4 fois en première mi-temps, on marque cet essai (juste avant la pause) mais on est très peu efficaces, on manque de patience. Je pense qu’on aurait pu avoir la main sur le match si on avait été plus patients. J’attendais un peu plus de notre part, je voulais voir à quel niveau on se situait face au champion d’Europe, une équipe qui a l’habitude, mais je pense qu’on a pas fait le match qu’on devait faire. » Toulon n’avait plus disputé les demi-finales de Top 14 depuis la saison 2016-2017 : « Il faut revenir chaque année, batailler, travailler plus dur, il faut qu’on passe un cap, physiquement et dans notre rugby. »