Champions Cup – UBB/Tameifuna : « Le Munster ? Une équipe très forte mentalement »

Publié le 12 avril 2025 à 12H00 - mis à jour le 12 avril 2025 à 12H04

L’Union Bordeaux-Bègles affronte le Munster ce samedi (16h) en quarts de finale de la Champions Cup. L’occasion pour Benjamin Tameifuna de faire un point sur cette rencontre et sur sa saison.

Ce sera assurément le choc de la journée dans cette Champions Cup, en attendant un alléchant RC Toulon – Stade Toulousain programmé ce dimanche. Ce samedi (16h), l’Union Bordeaux-Bègles accueille le Munster dans le cadre des quarts de finale de la Champions Cup. Premier de sa poule (4 victoires), le club girondin aura fort à faire contre le troisième de la poule C (2 victoires, 2 défaites). Le 2ème de Top 14 est prévenu et s’attend à un gros duel. Pour l’Équipe, Benjamin Tameifuna, le pilier droit de l’UBB, a détaillé les points forts de l’adversaire du jour. « C’est une équipe très forte mentalement, prévient le Tongien. Ils n’abandonnent jamais, de la première à la 80e minute. Ils poussent toujours, ils l’ont montré la semaine dernière contre La Rochelle. Ils avaient souffert en début de match, mais ils ont continué à jouer. On a bien étudié leur jeu, ils contestent chaque ruck et s’ils ne le font pas, ils essaient au moins de ralentir les sorties de balle. C’est une de leurs armes stratégiques, avec une bonne vitesse de ligne pour défendre. Avec leur capacité à ne jamais baisser les bras, ça va faire un match dur. »

Et parmi les clés de la partie, le Bordelais ne s’est pas trompé : les rucks. Et justement, le pilier veut une vigilance maximum sur ces phases de jeu car c’est une arme que le Munster utilise souvent. « Contre une équipe comme ça, sur chaque phase de conquête, c’est-à-dire chaque fois qu’on nettoie un ruck, ou chaque fois qu’on va au contact, on devra être précis. Parce que si on rate un déblayage ou un autre geste du genre, ça donnera au Munster une chance trop facile de mettre une main sur le ballon. »

Un deuil à faire

Avec huit matchs disputés pour six titularisations, Benjamin Tameifuna est l’un des hommes forts de Yannick Bru. Mais ce dernier a dû ménager son poulain de 33 ans et le pack s’en est ressenti. « On n’atteint jamais la perfection, il y a toujours des progrès à faire, reconnaît le Tongien. On n’est pas encore à notre meilleur et on espère que ça viendra sur les derniers matches de la saison. Notre pack a beaucoup évolué et changé de semaine en semaine, donc on peut encore s’améliorer. » Face au Munster, l’UBB pourra compter sur son pilier qui, selon son propre aveu, monte en régime. « J’ai commencé lentement cette saison, avoue t-il, toujours à L’Équipe. J’étais avec les Tonga pendant l’été, pour jouer la Coupe des nations du Pacifique, et Yannick m’a accordé mes vacances sur les cinq ou six premières semaines de la saison. Quand je suis arrivé, je revenais de matches avec les Tonga, où on faisait nos mêlées d’une manière différente. Je ne me suis pas adapté assez rapidement à l’UBB. » En fin d’entretien, il a également avoué qu’il avait perdu sa soeur au début de l’année, ce qui explique également cette baisse de forme ces derniers mois.

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